Aujourd'hui, nous avons décidé de penser à nos âmes et donc de visiter des temples.
Le temps est couvert et menaçant ce matin, mais il fait quand même 27° quand nous sortons de l'hôtel. Direction un carrefour voisin où passe un autobus parmi les milliers qui arpentent les rues de la cité. Nous achetons un pass pour la journée -500 yens, environ 3,5euros- et nous débrouillons parmi les locaux allant travailler.
Direction le Nord-Ouest de Kyoto et rendez-vous enfin au fameux Pavillon d'Or, le Kinkaku-Ji. Nous trouvons notre chemin sans problème et nous mêlons à la cohue des écoliers en uniformes qui profitent de notre présence pour nous interviewer et remplir leurs devoirs d'anglais...
L'arrivée au Pavillon d'Or est un enchantement. On en reste bouche bée, c'est sûrement le plus beau bâtiment, la plus belle chose que nous ayons vue au Japon depuis notre arrivée. C'est hallucinant de beauté, de calme, de sérénité, ça arrache les larmes aux yeux quand on le voit! Les quelques images qui suivent vous donnent une petite idée de ce qu'on a eu la chance de contempler ce matin.
Nouvelle interview d'écoliers en sortant
et direction à pied vers un temple voisin, le Ryoan-Ji. Forcément, après le pavillon d'Or, les autres monuments font pâle figure, même si celui-ci se distingue par un jardin de style kare-sansui, c'est à dire que quinze rochers ressortant du gravier représentent des écueils dans la mer...
Dans la foulée et n'écoutant que notre courage, nous abordons un grand ensemble de sanctuaires voisins, certains de couleurs vives et très beaux. Nous avons surtout remarqué une grande pagode de 36 mètres de haut tout en bois, la plus haute du Japon dans cette matière.
C'est alors que la pluie, sans doute pour nous purifier, s'est invitée à Kyoto. Nous décidons alors de repasser par l'hôtel pour nous changer. Le transfert entre l'arrêt de bus et notre hôtel a été plus qu'arrosé et nous étions trempés en y arrivant. Mais aux âmes bien nées n'attend pas la valeur des années et comme nous sommes toujours jeunes, nous repartons peu après pour terminer notre temple-partie.
Une petite faim nous fait faire une halte au restaurant de ramens voisins. Dans ce genre de restaurant, on choisit son menu -un peu au petit bonheur la chance- sur un tableau lumineux situé à l'entrée ; on introduit le paiement et on présente les tickets correspondants aux plats choisis à l'accueil.
Pendant ce temps, c'est l'heure de la promenade pour les mamans et les petits enfants.
Puis direction le Nord-Est de la ville, pour enfin voir le Gingaku-ji, c'est à dire le pavillon d'argent. Après un voyage en bus sans histoire, nous y arrivons.
Malheureusement, comme ce matin, après le pavillon d'or les autres temples paraissent ternes... Ce qui est le cas de celui-ci d'autant plus qu'il n'a d'argent que le nom et qu'il est simplement en bois avec des volets blancs. Il est quand même très joli, au bord d'une pièce d'eau. Les sols sont recouverts de sable qui est sculpté et dont les formes rappellent celles d'un rivage. Un petit chemin mène dans la montagne et nous permet de l'admirer de haut.
Direction ensuite le Sud de la ville, toujours avec notre pass bus, pour aller au temple Toji... Mais les distances étant importantes à Kyoto et le Toji fermant à 16h30, nous avons renoncé en chemin ; nous irons demain matin. Petite promenade dans les rues animées de Kyoto pour terminer la journée.
Demain programme chargé, puisque nous quittons Kyoto le temps d'une nuit pour aller sur la montagne sacrée du Koya, pour nous ressourcer auprès des moines. Un programme d'ascète donc, même si un typhon avec des vents à 250kms/h est annoncé, nous gravirons la montagne sacrée...
Le parcours pour s'y rendre, comme pour toute élévation céleste, est compliqué. Un premier train Kyoto-Osaka, un deuxième Osaka-Shin-Imamiya, un troisième Shin-Imamiya-Gokurakubashi, un funiculaire pour gravir la montagne et enfin un autobus... tout ça sans parler un mot de japonais. Seul le premier train est réservé ; pour les autres, ce sera une autre compagnie, nous tenterons de nous faire comprendre. Bref, il n'est pas facile de gravir le Golgotha, espérons que celà en vaille la peine.
Les moines n'ayant probablement pas Internet ni de réseau, il est probable que nous ne pourrons pas nous brancher avant dimanche soir... donc rendez-vous à ce moment-là.
Merci encore de votre soutien !
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